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LE CAMEROUN UN PAYS DE TOURISME


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Creation: 30/08/2009 11:26
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bandu2 : menu_arrow.gif Article: introspection - 30/08/2009 11:31

Introspection

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Étymologiquement, le terme d'introspection vient du latin « introspectus » action de regarder à l'intérieur.

En général, elle est le fait, pour une conscience, de s'observer elle-même.

En psychologie, l'introspection est une méthode d'observation et d'analyse de soi en vue d'étudier sa propre personne (psychologie introspective) et acquérir une connaissance de soi ou bien en vue de connaître l'esprit humain en général.

L'introspection était la principale méthode utilisée aux débuts de la psychologie expérimentale, à la fin du XIXe siècle. Les difficultés rencontrées par les spécialistes pour s'accorder sur les contenus de la conscience ont conduit la plupart des psychologues du XXe siècle à rejeter cette méthode. Dans le champ de la psychologie cognitive, l'utilisation des verbalisations concomitantes (think-aloud protocol) par des chercheurs comme Newell et Simon est parfois critiquée comme un retour de l'introspection. L’introspection est l’expression du désir de modifier ou de changer les réactions et les réponses du moi

 


- Quelle différence faites-vous entre ce que vous appelez lucidité ou état de perception et l’introspection ? Et, dans cet état, « qui » est lucide ?

 Apres avoir défini l'instrospection, exposez son principal inconvénient.?

L'introspection, c'est de s'examiner soi-même pour décider d'une question. De regarder en soi, et de conférer avec soi-même, donc.

Il y a des chances que tu poses cette question en dépendance avec les sciences humaines, la linguistique par exemple.

Dans ce cas-là, l'introspection est la méthode que le scientifique suit lorsqu'il s'en remet à sa propre intuition pour s'examiner lui-même, lui et ses usages. Il est alors à la fois observé et observateur.

Précisément, la limite de l'introspection est là, et ceci est valable quelle que soit l'origine de ton questionnement : si l'objet observé est aussi l'observateur, il y a un problème car on ne peut être à la fois actif et passif. On ne peut se dédoubler, en toute rigueur, tout comme un œil ne se voit pas lui-même (à moins d'un miroir en face), ou tout comme une lame ne se tranche pas elle-même.

Au final, c'est la légitimité de cette manière de faire qui est mise en jeu, car, si la raison a des limites, est-ce à la raison de les constater ? Est-ce à la raison de se critiquer elle-même (reproche que Nietzsche fait à Kant).

Il est vrai qu'en bien des cas, nous n'avons pas le choix : l'introspection est la seule approche possible.

  • Il y a 2 ans

 

 Exam-inons d’abord ce que nous entendons par introspection. Cela consiste à se regarder, à s’examiner soi- même. Et pourquoi s’examine-t-on ? Pour s’améliorer, pour se modifier, pour changer. Vous vous livrez à l’introspection afin de devenir quelque chose, sans quoi vous n’y passeriez pas tant de temps. Vous ne vous examineriez pas si vous n’aviez pas le désir de vous modifier, de changer, de devenir autre chose que ce que vous êtes. Ce désir est la raison évidente de l’introspection. Je suis coléreux et je m’examine afin de me débarrasser de la colère, ou de la modifier, ou de la changer. L’introspection est l’expression du désir de modifier ou de changer les réactions et les réponses du moi ; elle a donc toujours un but en vue, et lorsque ce but n’est pas atteint, l’on est de mauvaise humeur et déprimé.
Il en résulte que l’introspection s’accompagne invariablement d’un état dépressif. Je ne sais pas si vous avez remarqué que lorsque vous êtes d’humeur à vous livrer à l’introspection, vous subissez toujours une vague de dépression. Il y a toujours cette vague d’humeur chagrine contre laquelle vous bataillez de sorte que vous devez vous réexaminer afin de surmonter cette humeur, et ainsi de suite. Apres avoir défini l'instrospection, exposez son principal inconvénient.

L'introspection, c'est de s'examiner soi-même pour décider d'une question. De regarder en soi, et de conférer avec soi-même, donc.

Il y a des chances que tu poses cette question en dépendance avec les sciences humaines, la linguistique par exemple.

Dans ce cas-là, l'introspection est la méthode que le scientifique suit lorsqu'il s'en remet à sa propre intuition pour s'examiner lui-même, lui et ses usages. Il est alors à la fois observé et observateur.

Précisément, la limite de l'introspection est là, et ceci est valable quelle que soit l'origine de ton questionnement : si l'objet observé est aussi l'observateur, il y a un problème car on ne peut être à la fois actif et passif. On ne peut se dédoubler, en toute rigueur, tout comme un œil ne se voit pas lui-même (à moins d'un miroir en face), ou tout comme une lame ne se tranche pas elle-même.

Au final, c'est la légitimité de cette manière de faire qui est mise en jeu, car, si la raison a des limites, est-ce à la raison de les constater ? Est-ce à la raison de se critiquer elle-même (reproche que Nietzsche fait à Kant).

Il est vrai qu'en bien des cas, nous n'avons pas le choix : l'introspection est la seule approche possible.

Définition :

 

1. investigation de ses pensées intérieures et de ses sentiments
 (se livrer à l'introspection) 

2. sciences humaines en psychologie cliniqueméthode d'analyse de soi et de ses réactions psychiques à des stimuli extérieurs
 (le behaviorisme a conduit au rejet de l'introspection) 

 

 

Sujet : L'introspection. Ses limites. Ses qualités propres et irremplaçables. ?

Aperçu du corrigé : L'introspection. Ses limites. Ses qualités propres et irremplaçables. ?

introspection. limites. qualités

L'introspection, ou observation interne du sujet pensant par lui-même, constitue certainement l'un des points qui ont le plus divisé les psychologues à notre époque.
Jusqu'au xixe siècle, la conscience fut, en effet, la seule source officielle et avouée des observations psychologiques. Mais, en face d'insuffisances réelles et sous la violente réaction d'Auguste Comte, un puissant mouvement de méthode objective s'élabora qui alla jusqu'au pur « behaviourisme » et à l'étude des seuls comportements externes (école de Piéron).Mais, avec William James, Bergson et bien d'autres, les fines analyses psychologiques ont montré de nouveau l'importance de l'observation subjective.

Sur un sujet aussi disputé et aussi important (puisqu'il s'agit d'une question de méthode), il importe donc de bien préciser d'abord ce qu'il faut entendre ici par introspection : il nous sera plus facile alors de voir en quelle mesure elle est utile ou même nécessaire, et enfin si vraiment c'est une méthode suffisante en psychologie. Notion — qualités et avantages — limites, nous aurons ainsi parcouru les parties essentielles du sujet. L'introspection

Auteur: Jérôme Vermeulen, psychologue

Cet article aborde la question de la validité de l'introspection comme moyen d'expliquer pourquoi nous avons pris telle décision ou posé tel comportement dans telle situation.

Il est basé sur un article (super intéressant) de Nisbett, R.E. et Wilson, T.D., Telling More Than We Can Know: Verbal Reports on Mental Processes, Psychological Review, 1977, 84, 231-259. Titre de l'article que nous pourrions traduire par En dire plus que nous ne pouvons: rapports verbaux sur les processus mentaux.

On trouvera aussi dans la petite expérience présentée une belle illustration de psychologie expérimentale.

Les auteurs s'interrogent en effet sur la pertinence de la démarche consistant à demander aux gens "Pourquoi, dans telle situation (évaluation, choix), ils ont agi de telle manière". Si nous avons le plus souvent une réponse à ce type de question ("ben, c'est parce que..."), cette réponse (et il faut préciser: peu importe son caractère exact ou erroné!) est souvent approximative et n'est pas basée sur une capacité à identifier et relater les processus mentaux sous-jacents (l'introspection).

Nous faisons plutôt référence, lorsqu'il s'agit d'expliquer des décisions un peu complexes, à des théories naïves ou des causes plausibles ou à la désirabilité sociale (ce que l'on pense que la personne qui nous interroge attend de nous).

Il est évident que si je vous marche sur le pied et que vous criez "Aïe", vous n'aurez pas de difficulté à faire le lien entre les deux. Mais dès qu'il s'agit de situations un peu complexes, nous sommes souvent soit fort inconscients des stimulus qui influencent beaucoup une réponse, soit inconscients de la présence d'une réponse que nous donnons à un stimulus, soit inconscients du rapport entre stimulus et réponse.